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Presse/Médailles

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Issu d’un terroir, le vin affiche régulièrement les notions d’AOP, d’AOC ou d’IGP à condition que sa méthode d’élaboration respecte les caractéristiques du cahier des charges de l’appellation concernée.

A l’initiative de groupements de producteurs, les cahiers des charges définissant les AOP, AOC et IGP ont pour objectif de faire valoir un savoir-faire, un terroir ou une spécificité liée à une région. Le désir d’ancrage territoriale, d’héritage mais aussi de protection du consommateur sont les motivations premières pour inscrire un produit dans une AOP, une AOC ou une IGP.

1. Quelles différences entre les AOP, AOC et IGP ?

AOP/AOC

L’Appellation d’origine protégée (AOP) désigne un produit dont toutes les étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique, donnant des caractéristiques spécifiques au produit. L’AOP est un signe européen qui protège le nom du produit dans toute l’Union Européenne, alors que l’AOC (appellation d’origine contrôlée) protège la dénomination sur le territoire français. AOP et AOC sont identiques, seul le droit change dépendamment du lieu d’exploitation (Europe ou France). Source INAO.

A titre d’exemple, dans la Vallée du Rhône méridionale, nos AOP/AOC portent les dénominations de Châteauneuf du Pape, Côtes du Rhône, Cairanne, Plan de Dieu. Elles sont plus de 1300 AOP viticoles en France.

L’AOP/AOC est le reflet d’une qualité et d’un savoir-faire issu d’un héritage, spécifique à chaque appellation.

Comment s’assurer qu’un produit respecte bien le cahier des charges d’une appellation ? L’INAO ou les interprofessions viticoles sont les garants du respect des cahiers des charges et mettent en place des procédures de contrôle en collaboration avec des organismes indépendants.

IGP

Les IGP vins sont quant à elles au nombre de 76 et se répartissent sur l’ensemble du territoire. Elles sont divisées en trois niveaux selon leurs spécificités géographiques : IGP régionales, IGP départementales, IGP de zone. Dans la Vallée du Rhône, nous pouvons identifier l’IGP des comtés Rhodaniens s’étendant sur 9 départements. Dans ce cas, le cœur de la zone de production est principalement centré sur l’Ardèche, la Drôme et le Rhône.

L’IGP correspond à un territoire plus large et donne davantage d’amplitude et de souplesse aux vignerons dans la conception d’un vin. En IGP, vous pourrez découvrir des assemblages plus « originaux » ou des techniques de vinification différentes de celles de l’AOP d’une même ère géographique. Pour plus d’informations et comprendre le découpage géographique des IGP, nous vous invitons à consulter le site de la confédération des vins des IGP de France : IGP Collines Rhodaniennes | Confédération des Vins IGP de France (vinigp.fr)

2. Les fondements des cahiers des charges des labels AOP / AOC et IGP

Un cahier des charges doit présenter les renseignements sur les éléments d’élaboration du vin dont :

  • Le nom du produit et ses dénominations ou mentions géographiques complémentaires éventuelles ;
  • La catégorie, la (les) couleur(s);
  • La description du produit avec ses caractéristiques chimiques, analytiques et organoleptiques ;
  • L’aire géographique dans laquelle les différentes opérations sont réalisées ;
  • La description des règles de production :
  • Les matières premières utilisées ;
  • L’ encépagement
  • La conduite du vignoble
  • Les critères de récolte des raisins
  • Le rendement et l’ âge d’entrée en production des vignes
  • Les règles d’élaboration du produit (assemblages, élevage)
  • Les règles de conditionnement et de stockage,
  • Ou encore les dates de mise en marché vs le millésime

Comment savoir si un vin n’est ni une IGP ni une AOP ?

Si un vin ne présente pas son aire de production sous forme d’AOP ou d’IGP sur son étiquette, alors cela signifie que la production n’est pas cadrée par les cahiers des charges en question. Cela ne signifie pas que le vin n’est pas bon, mais simplement que le vigneron a souhaité développer sa cuvée dans un cadre plus large, avec plus de souplesse et de créativité. Dans ce cas, le consommateur doit se fier à la signature du vigneron ou de la propriété viticole. Le mention Vin de France apparaîtra sur l’étiquette.

Etiquetage et sécurité du consommateur

Pour les vins mis en bouteille et commercialisés en France, l’étiquette d’une bouteille de vin doit présenter un certain nombre d’informations règlementaires et obligatoires :

  • La marque ou la dénomination du produit
  • S’il s’agit d’un vin d’appellation : les mentions AOP/AOC ou IGP
  • S’il ne s’agit pas d’un vin d’appellation, dans ce cas, les mentions « Vin de France » ou « vin de la communauté européenne » doivent être indiquées.
  • La provenance : « produit de France »
  • Les allergènes « contient des sulfites »
  • Le logo « femme enceinte »
  • Le TAV « degré d’alcool »
  • Le numéro de lot ainsi que le nom/adresse de l’embouteilleur.
  • Et depuis le 8/12/2023, la déclaration nutritionnelle et les ingrédients sont devenues obligatoires par voies écrites ou dématérialisées.

D’autres informations peuvent être présentes mais non obligatoires comme le millésime, le cépage ou encore le type d’élevage. Depuis le

3. Les labels complémentaires

Certains vignerons vont encore plus loin dans les démarches de production et de labellisation de leurs cuvées, motivés par leur engagement pour l’environnement. Plusieurs labels existent, complémentaires à ceux de l’AOP ou de l’IGP :

La lecture d’une étiquette de vin n’aura désormais plus de secrets pour vous. Vous l’aurez compris le vin est soumis à des règles d’étiquetage strictes qui assurent la fiabilité du produit et une bonne lisibilité de sa provenance et de ses conditions d’élaboration.